mercredi, avril 16, 2008

Le cochon noir de Haïti















Je crois que ce n'est plus un secret pour personne j'ai une tendresse particulière pour les femmes de Haïti vivant en Guyane. J'ai appris à les connaître lors de nos séances d'alphabétisation.
Sous des allures nonchalantes, elles sont courageuses, volontaires, têtues, généreuses à l'extrême.
Nous en avons eu des fous rire, des prise de bec et des débordement d'amour.....

En ce moment nous parlons beaucoup de la condition de leur familles restées sur l'île.

La vie est difficile, très difficile, les mandats envoyés arrivent parfois, d'autres sont "détournés". Angoisse, inquiétude sont les maîtres mots dans les rue et cités de Cayenne, on emploie les noms de "cité" ou "rénovation urbaine" pour éviter de dire taudis et bidon ville, peut importe le terme la misère y est la même, il n'y a pas de crasse propre !!

Je viens de lire ce texte de septembre 1993 sur le cochon noir de Haïti et j'avais envie de partager avec certains d'entre vous en ces temps de menace de famine mondiale.

Et comme le monde est ce qu'il est, je vous dis à bientôt pour une terrine de parépous suivie d'un blanc manger coco traditionnel

12 commentaires:

Rachel a dit…

et bin oui ou va le monde et c pas fini...malheureusement...

Rosa's Yummy Yums a dit…

Comme d'habitude, c'est le peuple qui doit souffrir... C'est bien triste!

Bises,

Rosa

Mamina a dit…

les mesures prises à titre sanitaire ou autres ont malheureusement souvent des arrières pensées économiquement intéressées, et quand elles sont prises par des gens intéressés mais, en plus totalement incompétents, le résultat conduit souvent au désastre!
Bises.

Anonyme a dit…

ah ,le monde tourne-t il rond ????je me le demande......BISOUS

Miechambo a dit…

Je ne connaissais pas du tout ce problème. Merci de nous faire partager ces info.
Bises
Michèle

Papilles et Pupilles a dit…

Le porc noir de Haiti est moins noir que celui de Bigorre ;)

Anonyme a dit…

hello, merci pour ton commentaire sur la dinette...et ça me permet de faire un petit tour chez toi...mmm, il fait plus chaud que par ici...très intéressant ces petits vers dodus...

Gracianne a dit…

Interessant cet article, Brigitte. Nous sommes en train de tuer la bio-diversite partout dans le monde, a un rythme halluciant. J'espere que les emeutes de la faim qui sont de plus en plus mediatisee parviendront a faire bouger quelque chose.

Eglantine a dit…

Mais il est pas noir ! blague à part, pour moi la famine dans le monde vient en partie de la désorganisation des cultures vivrières souvent encouragées à coup de subventions par les organismes internationaux dans des pays pauvres pour satisfaire notre besoin de luxe (je sais, je suis pas gentil). L'histoire du cochon en est un exemple... mais seulement un exemple.... Perdre sa nourriture, c'est perdre son indépendance.... elle est remontée Eglantine !!!

Anonyme a dit…

Assez impressionnée et émue par la tortue et ses efforts désespérés pour sortir de son trou dans le sable mais j'ai vu qu'elle avait quand même réussi péniblement à regagner la mer et les mâles .... OUF !
Quant à ces vers ENOORRMMEEES, ne serait-ce pas ceux que l'on met dans le mezcal ? Je ne serais pas contre d'en goûter un à condition qu'il soit quand même cuit ! Cela n'est pas plus écoeurant qu'une crevette ... hahahaha !
Je ne savais pas que tu avais créé ce superbe blog VOYAGES ET CIVILISATIONS. Les débuts sont prometteurs !
Pour ce qui est des rapports humains que tu as eu avec ces femmes courageuses, etc ... Ta rapide descriptions et vos querelles suivies d'embrassades m'ont fait beaucoup penser aux marocaines pour qui j'avais une tendresse toute particulière !
Bizous ma grande et les cwevettes c'est bon pour mon régime !!!!!
JO TOURTIT

Patrick CdM a dit…

Joli cochon, c'est quand me^me dommage qu'on en soit à devoir reconstituer des races pour retrouver les qualités de celles qu'on a exterminé. Je m'y connais plus en races de vaches bretonnes encore menacées, comme les pie-noires, très adaptée aussi à nos paysages et à la nouriture qu'on y trouve.

Cuisine Framboise a dit…

Je n'avais pas eu le temps de venir te lire. Je vois que nos préoccupations se rejoignent. Je pensais en effet à un reportage vu il y a très longtemps sur arte, sur l'acharnement à vouloir faire disparaître le cochon noir et ses conséquences. Je crois qu'il n'en restait plus que sur une toute petite île mais mes souvenirs sont vagues.